Des partenariats innovants pour un changement positif
Rogers et l’Université de la Colombie-Britannique s’associent pour faire avancer les possibilités de la 5G
Que se passe-t-il lorsque des technologies de pointe rencontrent des innovateurs créatifs? Pour donner une réponse courte, cela change le monde. Cela a une incidence sur la manière dont nous vivons nos vies, dont les industries fonctionnent et dont nous assurons la sécurité de nos familles.
C’est la vision qui sous-tend les investissements de Rogers dans les universités du Canada. Reconnaissant que les chercheurs universitaires et leurs étudiants peuvent exploiter la puissance de la 5G pour des applications concrètes, Rogers a favorisé des partenariats solides pour explorer les possibilités et mettre en œuvre des solutions innovantes pour les citoyens et les entreprises du Canada, renforçant ainsi l’économie et positionnant le pays comme un leader dans les technologies intelligentes.
Partenariat avec l’Université de la Colombie-Britannique
En 2019, l’Université de la Colombie-Britannique est devenue le premier campus canadien à être entièrement équipé de la technologie sans-fil 5G. « Notre partenariat avec l’Université de la Colombie-Britannique a été l’un des premiers partenariats 5G que nous avons signés au Canada, il y a environ trois ans », explique Rick Sellers, président, Colombie-Britannique, Rogers Communications. « Cela fait partie d’un investissement de plusieurs millions de dollars que nous réalisons auprès de certaines des principales institutions du Canada pour la recherche et le développement. »
Avec le réseau Rogers 5G et le traitement des données à la périphérie à accès multiples, le campus sert de laboratoire vivant sans-fil où les étudiants peuvent collaborer avec le corps enseignant sur des solutions 5G pour relever les défis locaux et mondiaux.
« Nous recherchions un endroit où nous pourrions réellement tester et créer une feuille de route autour des applications 5G », explique Neel Dayal, directeur principal, Innovation et partenariats chez Rogers. « En raison de l’étendue des domaines de recherche et de l’expertise de l’université, l’Université de la Colombie-Britannique s’est en quelque sorte hissée au sommet. »
Relever les défis de notre époque
La principale caractéristique de la technologie sans-fil 5G est sa faible latence. Associée à la capacité de traitement des données à la périphérie à accès multiples, elle permet au réseau de transporter et de traiter des quantités massives de données presque instantanément, ce qui rend possibles des technologies de pointe telles que les véhicules et les drones autonomes. Elle ouvre également d’importantes possibilités d’analyse et de réaction prédictives qui peuvent atténuer les conséquences des accidents ou des catastrophes par la prévention et les alertes précoces.
Transport intelligent
L’alliance avec Rogers a permis aux chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique de créer des systèmes de gestion de la circulation pour les villes intelligentes. À l’aide des données recueillies par les capteurs LiDAR (détection et télémétrie par la lumière), le laboratoire analyse les modèles et génère des rapports pour aider les urbanistes et les travailleurs de la ville. Selon Dr David Michelson, professeur agrégé au département de génie électrique et informatique de l’Université de la Colombie-Britannique, « le but ultime est d’améliorer la sécurité routière, de réduire les embouteillages et d’améliorer l’exploitation et l’efficacité des véhicules commerciaux. »
Non seulement la technologie aide les administrateurs à gérer plus efficacement les infrastructures, mais elle sert aussi à modérer le facteur humain dans les accidents. Une application peut indiquer la couleur du signal lumineux à l’approche d’une intersection et émettre des alertes sonores au conducteur si le véhicule s’approche trop près des cyclistes ou des piétons. Les méthodes de transport intelligent permettent de mieux visualiser le flux de circulation en évaluant le nombre de voitures en attente, et d’ajuster les feux de circulation en conséquence. De même, elles peuvent garantir que l’intersection est dégagée pour les véhicules d’urgence.
Exploitation minière numérique
Le Canada est connu pour sa vaste industrie minière, où la sécurité et la productivité sont des préoccupations majeures. La technologie d’exploitation minière numérique minimise les erreurs humaines grâce à l’utilisation de camions autonomes qui fonctionnent de manière indépendante sur le site et effectuent une maintenance prédictive. L’Université de la Colombie-Britannique programme actuellement de petits véhicules et les teste à distance sur le campus.
Le professeur Ilija Miskovic, directeur du Laboratory for Accelerated Discovery in Resources Engineering à l’Université de Colombie-Britannique, souligne les ramifications de l’avancement de l’innovation dans l’exploitation minière numérique. « La détection en temps utile des problèmes potentiels est extrêmement importante, car les défaillances des camions miniers peuvent entraîner des coûts énormes de l’ordre de plusieurs millions. Le service à faible latence permet de traiter en temps presque réel les renseignements sensoriels des véhicules qui peuvent être utilisés pour optimiser les camions et fournir un environnement de travail plus sûr sur le site de la mine. »
Système d’alerte précoce de tremblements de terre
La côte du Pacifique du Canada est la région la plus exposée aux tremblements de terre du pays en raison de la présence de failles actives dans la croûte terrestre. Les chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique ont étudié en profondeur l’évaluation des risques. Les capteurs sismiques peuvent détecter la première énergie émise par un tremblement de terre et anticiper l’arrivée des ondes plus fortes qui suivront. Grâce à la faible latence des capteurs 5G, les algorithmes d’IA peuvent recueillir des données rapidement et aider les gens à prendre des mesures préventives.
« Lorsqu’une grande catastrophe comme un tremblement de terre se produit, les infrastructures essentielles, comme le réseau électrique, le système d’approvisionnement en eau et le système de transport, sont toutes touchées », explique Jose Marti, professeur au département de génie électrique et informatique de l’Université de la Colombie-Britannique. « Il est possible de renforcer le système avant que la catastrophe ne se produise, et ensuite de remettre le système en état le plus rapidement possible. » Un système d’alerte précoce efficace peut sauver des vies grâce à des mesures telles que l’amélioration des interventions d’urgence, la déviation de la circulation sur les ponts et dans les tunnels, l’interruption des opérations chirurgicales et la mise hors service des infrastructures critiques.
Regard vers l’avenir
Rogers comprend l’incidence énorme que la technologie 5G aura sur notre monde, et sa collaboration avec des chercheurs talentueux promet des solutions positives à des défis pressants. Grâce à l’établissement de liens entre les technologies de pointe et les milieux universitaires éclairés, les jeunes innovateurs acquerront des compétences en informatique, en apprentissage automatique, en mathématiques appliquées et en développement de logiciels, autant d’atouts précieux pour leurs futures carrières.
L’équipe de Rogers est enthousiasmée par l’éventail des possibilités qu’offre l’Université de la Colombie-Britannique. Comme l’explique Neel Dayal, « [l’Université de la Colombie-Britannique dispose] d’une excellente communauté académique dans de nombreuses disciplines, ce qui nous permet de tirer parti du potentiel d’idéation qui existe. » Rick Sellers est tout aussi confiant et considère le travail à l’Université de la Colombie-Britannique comme un début : « L’Université de la Colombie-Britannique a été un excellent banc d’essai pour nous permettre de mettre au point des applications utilisables par de multiples organisations à travers le Canada. »
Ce partenariat est une solution gagnante qui permet aux jeunes esprits de changer le monde grâce à l’immense capacité de la technologie 5G.
Apprenez-en plus sur Rogers et la 5G, ainsi que sur nos travaux sur la 5G en collaboration avec l’Université de Waterloo.