La Woodbridge School of Dance, une école de pointe
Les sœurs Olivia et Deandra placent la barre haut pour les leçons de danse en mettant l’accent sur l’enseignement plutôt que sur les trophées.
De danseuses à directrices! Il y a à peine quatre ans, les anciennes élèves Deandra Filippo et Olivia Filippo-Paternoster ont acheté leur école de danse d’enfance et sont devenues copropriétaires et directrices. Bien que le moment n’ait pas été idéal, la pandémie de COVID19 a frappé à peine six mois après l’ouverture, les sœurs ont gardé la tête haute, et l’école continue de se targuer d’un large éventail de disciplines, avec des classes pleines d’élèves enthousiastes. Établie à l’origine uniquement comme une école de ballet et d’entraînement, la demande a mené à plus de styles, dont le hip-hop et l’acro-danse, une technique de style Cirque du Soleil. Plutôt que de pousser les élèves à participer à des compétitions exigeantes et souvent stressantes, l’école se concentre sur l’amour de la danse pour les spécialistes en herbe et les novices avides de nouvelles expériences.
Rogers Affaires : Avant de devenir copropriétaires, comment avez-vous appris l’existence de la Woodbridge School of Dance?
Olivia et Deandra : La fondatrice et propriétaire originale, Gilly Chaplin, vivait dans la même rue que notre famille. Après une rencontre dans le quartier, notre mère nous a inscrites à des cours de ballet hebdomadaires à l’école. On a tellement aimé nos premiers cours, on est devenues fanatiques. On a commencé vers l’âge de quatre et six ans, et on a dansé à la Woodbridge School of Dance jusqu’à l’obtention de notre diplôme d’études secondaires. C’était notre deuxième foyer. On voulait être propriétaires d’une entreprise ensemble, et on s’est d’abord adressées à Gilly pour obtenir des conseils parce qu’elle avait géré une entreprise prospère pendant de nombreuses années. Elle voulait prendre sa retraite et voulait que quelqu’un prenne la relève. Vous connaissez la suite!
Rogers Affaires : Comment les gens entendent-ils parler de l’école?
Olivia et Deandra : On a beaucoup de jeunes de deuxième génération. Les parents sont d’anciens élèves comme nous, et ils et elles amènent maintenant leurs enfants, ce qui est tellement beau. La plupart des gens entendent parler de l’école et de sa réputation par le bouche-à-oreille d’un ami ou d’un proche.
Rogers Affaires : Quel est le meilleur aspect de la copropriété de l’école?
Olivia et Deandra : On adore travailler ensemble. En tant que sœurs, c’est spécial. On a beaucoup de plaisir et on s’entraide. On est d’avis que nos élèves sont la meilleure partie de notre travail. Voir leur amour et leur joie pour la danse s’épanouir, et les relations et les amitiés formées dans le studio sont tellement enrichissantes.
Olivia et Deandra discutent de la cofondation de la Woodbridge School of Dance, des défis posés par les pandémies et des conseils à donner aux femmes d'affaires. Cette vidéo est en anglais uniquement.
Rogers Affaires : Que faites-vous si une ou un élève potentiel est timide ou nerveux?
Olivia et Deandra : On se fait toujours un devoir d’apprendre le nom de chaque élève. On veut qu’il ou elle ait l’impression de faire partie de notre communauté. On lui fait visiter le studio, jeter un coup d’œil aux cours ou même essayer un cours. Aussi, on a des élèves assistants qui donnent de leur temps pour travailler avec les élèves plus jeunes et s’assurer que tout le monde se sent à l’aise et en sécurité.
Rogers Affaires : L’école ne participe pas aux compétitions. Pourquoi donc?
Olivia et Deandra : L’école a été fondée en privilégiant l’éducation à la compétition. Notre objectif est d’offrir un enseignement de la danse de haute qualité dans un environnement professionnel et stimulant. On offre aux élèves la possibilité de participer à des examens et à des spectacles. On enseigne plus que la technique de danse. Les leçons apprises en studio (engagement, confiance en soi, discipline, résilience, pour n’en nommer que quelques-unes) sont transférables dans la vie quotidienne. Vous n’avez pas nécessairement à suivre un programme axé sur la compétition, même si vous voulez pratiquer la danse de façon professionnelle. Il y a un sentiment particulier d’accomplissement lorsque la motivation d’une danseuse ou d’un danseur vient de sa passion et de son amour plutôt que des trophées et de la compétition.
Rogers Affaires : Quel est votre meilleur souvenir depuis que vous avez acheté l’école il y a quatre ans?
Olivia et Deandra : En mai l’an dernier, on a donné notre première représentation dans un théâtre depuis le début de la COVID19 et ça a été très spécial. On avait l’impression que les élèves, le corps professoral et les familles de la Woodbridge School of Dance avaient surmonté un obstacle ensemble. Le simple fait de revenir sur la scène pour une représentation a été un objectif énorme dans l’ensemble de l’industrie. C’était la première fois qu’on agissait à titre de directrices pour une représentation, et c’était formidable de voir tout le monde l’apprécier.
Rogers Affaires : Quels conseils avez-vous pour d’autres jeunes femmes qui veulent diriger une petite entreprise?
Olivia et Deandra : Formez une équipe solide de mentors et de personnes alliées qui peuvent vous guider et vous conseiller. Il y aura des défis à relever, mais faites preuve de persévérance et de résilience face aux revers. Si vous êtes une personne passionnée et que vous aimez ce que vous faites, diriger une petite entreprise est incroyablement gratifiant et sera l’une des plus grandes aventures de votre vie.
Où pouvons-nous vous trouver en ligne?
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