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Une confectionneuse de chandelles de Guelph passionnée

Avec des noms accrocheurs comme « Workin’ Pine to Five » et « Pear Pressure », la réussite de Katrina Bell et de son entreprise, Copper Bell, n’a rien d’étonnant

collage of candles avaliable at Copper Bell

Pour les clients qui étaient impatients de reprendre les brunchs durant la pandémie, Katrina Bell, confectionneuse de chandelles, offrait la meilleure consolation : une chandelle aromatique combinant pamplemousse, orange et champagne, nommée à juste titre « Day Drinking ». Avec des noms hilarants et des combinaisons de parfums uniques, il n’est pas surprenant que l’espace réservé aux activités de The Copper Bell dans sa maison à Guelph, en Ontario, ne suffisait plus après un an. Katrina, ancienne gestionnaire de développement des affaires, s’est adonnée initialement à ces créations artisanales en tant qu’activité secondaire jusqu’à ce que la pandémie l’incite à s’y consacrer à plein temps.

Passionnée depuis longtemps par les chandelles, elle était déçue d’avoir à renoncer à ses doux parfums d’ambiance après la naissance de sa fille, car malheureusement, les ingrédients lui causaient désormais des maux de tête. En faisant enquête à ce sujet, elle a découvert que l’utilisation de la cire de soja biologique et de fragrances exemptes de phtalates permettait de conserver le parfum et d’éliminer l’effet secondaire. Elle utilise des matières naturelles pour créer, comme le dit sa devise, des « chandelles de soja qui ne sont pas minables ». Katrina explique comment elle a mené son entreprise au succès éclatant qu’il connaît.

Rogers Affaires : Tout d’abord, comment trouvez-vous ces noms formidables pour les chandelles?

Katrina : J’attribue tout le crédit à ce que j’appelle à la blague le comité d’appellation depuis plusieurs années. Quand je trouve un nouveau parfum de chandelle, j’échange des blagues sur l’un des ingrédients de la chandelle avec une amie.

Rogers Affaires : Dans quelle mesure votre personnalité fait-elle partie intégrante de la marque?

Katrina : Je m’identifie à la marque de bien des façons. C’est le prolongement de ma personne, de ma vie et de mon terrible sens de l’humour!

Rogers Affaires : D’après vous, pourquoi les chandelles sont-elles aussi populaires?

Katrina : Je trouve qu’une flamme naturelle, c’est tellement réconfortant. Les gens recherchent des parcelles de confort. Qu’il s’agisse d’une chandelle ou d’une manucure, c’est un petit luxe grâce auquel vous pouvez vous gâter quand tout croule autour de vous.

Rogers Affaires : Quel est le plus grand défi à relever pour exercer des activités commerciales en ligne?

Katrina : Mes locaux sont situés dans une zone industrielle de la ville. Il n’y a pas d’achalandage. Les seules personnes qui entrent dans mes locaux sont celles qui me connaissent. Je pense que pour les personnes dont les activités commerciales sont en ligne, le nerf de la guerre, c’est le marketing : attirer le regard de nouvelles personnes ou même d’anciens clients, se rappeler au souvenir de gens qui ont déjà traité avec elles. De nouvelles petites entreprises de chandelles artisanales sont créées tous les jours, car il y a peu d’obstacles à l’accès. Ainsi, beaucoup de gens, surtout pendant la pandémie, se sont initiés à la confection de chandelles dans leurs loisirs, puis se sont mis à les vendre. Il est essentiel de trouver le moyen de se démarquer.

Rogers Affaires : Vous offrez des conseils et des cours en ligne aux autres propriétaires de petites entreprises. Qu’est-ce qui vous motive à le faire?

Katrina : Ce n’est que récemment que je suis propriétaire d’une petite entreprise, et à ce titre, je vois ce que publient d’autres petites entreprises, qui semblent avoir de la difficulté à composer avec certaines choses que j’ai réussi à maîtriser. Cela me procure beaucoup de plaisir d’aider les gens, et si je peux leur donner un conseil utile, pourquoi ne pas le faire?

Rogers Affaires : Quand saviez-vous qu’il était temps de sortir de votre résidence et de trouver un espace strictement réservé à vos activités?

Katrina : L’entreprise avait en quelque sorte envahi la majorité de ma maison. J’avais un petit bureau de 10 pi x 10 pi, mais les choses ont commencé à déborder dans le corridor, pour ensuite occuper l’entièreté de ma salle à manger. Je regarde les photos de cette époque, et cela me fait rire. Heureusement que mon mari s’accommodait de cela!

Rogers Affaires : Comment créez-vous vos parfums?

Katrina : J’ai fait beaucoup d’expériences avec différentes huiles parfumées, que j’ai fait brûler. J’ai donné mes confections à mes amis en leur posant des questions comme : « Qu’est-ce que tu en penses? Quels sont tes commentaires? Est-ce que l’odeur ressemble trop à celle d’une toilette publique? »

Rogers Affaires : Vous présentez une cliente sur votre site web dans une section intitulée « Becci’s Favourites ». Qu’est-ce qui vous a inspiré à créer cette section?

Katrina : Je pensais que ce serait génial de mettre en vedette de vraies personnes qui aiment mes produits et qui ont leurs propres opinions. Elle a des intérêts hétéroclites. Il s’agit simplement d’une façon différente de penser à la présentation de produits et de renseignements.

Rogers Affaires : Quels conseils donneriez-vous à d’autres femmes qui songent à fonder leur propre entreprise?

Katrina : Je ne connais personne qui travaille pour son propre compte ou qui a réalisé quoi que ce soit dans la vie qui n’a pas connu d’échec. Je pense qu’il est important de recadrer ses échecs. Ce n’est pas la fin du monde si on essaie quelque chose et que cela ne fonctionne pas. On a toujours une leçon à en tirer.

Rogers Affaires : Où pouvons-nous vous trouver en ligne?

Site web : https://thecopperbell.ca/

Facebook : https://www.facebook.com/the.copper.bell/

Instagram : https://www.instagram.com/the.copper.bell/?hl=en

TikTok : https://www.tiktok.com/discover/the-copper-bell