Vacarm, une vision d’affaire créative et humaine
Des collaborateurs à l’écoute de leurs clients.
À l’aube des années 2000, Janick St-Georges voit l’occasion de lancer sa propre agence de création et marketing en Outaouais. L’offre de l’époque ne rejoignant pas ses valeurs et son point de vue en termes de service à la clientèle, il se lance à corps perdu dans l’entrepreneuriat. Vingt ans plus tard, sa détermination et son abnégation ont eu raison de bien des crises financières et d’une pandémie. Aujourd’hui, l’agence Vacarm est connue pour sa forte relation avec ses clients, sa persévérance et son désir de toujours se renouveler. Janick St-Georges, propriétaire et directeur général, revient sur cette épopée mouvementée et le succès qui l’ont mené, avec ses équipes, à établir un lien de confiance et de durabilité avec ses clients.
Rogers Affaires : Parlez-nous de votre entreprise (bref historique, nombre d’employés, nombre d’années en affaires, etc.).
Janick St-Georges : Tout a commencé en 2002; Vacarm s’appelait alors Alter Ego. En 2013, nous nous sommes associés à une autre agence nommée Cube, alors que nous étions seulement une petite dizaine de collaborateurs. En 2017, Vacarm a continué son expansion en s’associant à l’agence Prosomo, dont le directeur est Alan Horick. Depuis, nous sommes une cinquantaine, nous partageons nos ressources, et nos projets ainsi que les affaires vont bon train.
Rogers Affaires : Comment est venue l’idée de démarrer votre entreprise?
Janick St-Georges : J’ai longtemps été designer graphique et directeur artistique pour diverses agences. Très vite, j’ai compris que j’avais l’expérience et le tempérament pour me lancer en affaires. J’avais le désir de créer une initiative au sein de mon entreprise. Ici, nous ne sommes pas des employés, mais des collaborateurs. J’ai toujours voulu mettre en avant le côté humain dans mes relations avec mes clients. C’est un aspect important qui peut autant faire que défaire une réputation, et chez Vacarm nous y tenons.
Rogers Affaires : Y a-t-il quelqu’un ou quelque chose qui vous a inspiré à démarrer cette entreprise?
Janick St-Georges : Au début des années 2000, il y avait seulement deux agences en Outaouais. La voie était libre pour se démarquer. Je voyais autour de moi le manque d’humanité dans certaines entreprises et dans le rapport entretenu avec les clients. J’étais déterminé à travailler autrement. Je voulais créer une nouvelle vision des relations d’affaires tout simplement et chez Vacarm, c’est ce qui dicte toutes nos décisions.
Rogers Affaires : Quelle est la plus importante leçon que vous ayez apprise en ayant votre propre entreprise?
Janick St-Georges : Depuis que j’ai lancé mon entreprise, j’ai appris bien des leçons. Celle qui m’influence le plus, c’est de faire confiance aux gens, tout en aillant l’œil vigilant et un certain contrôle sur la situation. Bien sûr, nous ne sommes jamais à l’abri de quelque chose qui mette en péril financièrement ou personnellement l’entreprise. On ne peut pas tout savoir; alors il faut s’entourer des bonnes personnes et garder au fil du temps un degré d’implication dans chacun des domaines de sa compagnie. Il existe aussi toutes sortes de formations et d’experts pour nous aider; il ne faut pas les bouder.
Rogers Affaires : Qui ou quelle a été votre plus grande source de soutien quand vous avez commencé?
Janick St-Georges : Pour être honnête, je n’ai pas vraiment eu de source de soutien lorsque j’ai voulu me lancer dans l’entrepreneuriat. Si on peut dire, je me suis créé mon propre soutien grâce aux collaborateurs que j’ai choisis. Ils sont précieux et leur travail est ce qui nous a fait grandir. Si j’ai du soutien de leur part, c’est aussi parce que je suis près d’eux et que je les écoute. On s’entraide. Leurs besoins sont au centre de mes préoccupations et la rétention de mes collaborateurs en est la preuve. Je ressens leur soutien quotidiennement.
Rogers Affaires : Quelle est votre vision pour l’avenir de votre entreprise?
Janick St-Georges : Vacarm existe depuis plus de 20 ans. Nous avons traversé des crises financières et nous nous sommes toujours relevés, mais je dois dire que la récente pandémie a été plutôt intense. Cela nous a poussés à nous réinventer et à diversifier nos services. J’envisage, pour l’avenir, de trouver des subventions afin de pouvoir nous exporter. J’aimerais que nous donnions des formations à l’étranger, comme des cours de référencement à Chicago ou encore du travail d’accompagnement. Pour cela, nous développons actuellement un département dédié uniquement à ça. La proximité avec nos clients se doit d’être toujours plus présente, surtout après cette longue période passée en virtuel; il est temps de revenir aux bases des relations humaines.
Rogers Affaires : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à démarrer une entreprise?
Janick St-Georges : Le premier conseil que je donnerais serait d’avoir beaucoup de résilience. Il faut croire en soi et en son projet, mais aussi savoir s’adapter. Certains obstacles peuvent paraître insurmontables, mais il existe toujours d’autres chemins à emprunter. L’entrepreneuriat, c’est plein de défis, mais surtout plein de solutions. Ce n’est pas un long fleuve tranquille, mais avec beaucoup de volonté et de détermination, on peut y arriver. Il y a toujours des rebondissements; pour preuve, ces deux dernières années de pandémie auraient pu décourager tout le monde, alors que depuis, bien des gens se sont lancés en affaires. Il faut savoir s’adapter, prendre du recul, analyser la situation et demander de l’aide au besoin. Car bien s’entourer, c’est aussi la clé.
Rogers Affaires : Si votre entreprise a un « ingrédient secret », quel est-il?
Janick St-Georges : L’humain est au cœur de l’agence et de nos projets. Notre ingrédient secret chez Vacarm se résumerait en un seul mot : l’humanité.
Rogers Affaires : Où peut-on trouver votre entreprise?
Janick St-Georges : Ce sont toujours les cordonniers qui sont les plus mal chaussés. Nous sommes présents sur les réseaux sociaux, mais pas très actifs. Pour être honnête, mon téléphone ne cesse de sonner. Nous sommes très occupés et la demande est exponentielle. On ne va pas s’en plaindre.
Site Web : https://vacarm.ca/